L’économie
L’inflation et la hausse concomitante des taux d’intérêt ont été les thèmes macroéconomiques dominants de cette année.
Ils ont entravé la croissance économique et un ralentissement mondial s’est développé. Les ménages souffrent de la baisse de leur revenu réel disponible et le crédit à la consommation a dépassé les niveaux antérieurs à la COVID. La confiance des consommateurs est faible. Les entreprises sont confrontées à des coûts plus élevés et à une demande stagnante.
L’inflation a atteint un sommet en milieu d’année 2022 dans plusieurs pays et a commencé à s’estomper par la suite, tandis que les taux d’intérêt à long terme sont restés stables depuis lors en Amérique du Nord. Le ralentissement en est la principale raison. L’atténuation des perturbations dues à la pandémie y contribue également : un marché du travail plus équilibré, la normalisation des chaînes d’approvisionnement et des politiques fiscales moins généreuses atténuent les pressions sur les coûts.
Malgré une inflation plus faible, les banques centrales en Europe, au Canada et aux États-Unis ont continué à augmenter leurs taux directeurs respectifs pour ralentir les économies et affaiblir le marché du travail, afin de réduire la demande et l’inflation.
La pandémie de COVID est désormais reléguée à l’arrière-plan, le conflit entre la Russie et l’Ukraine progresse aussi dans ce sens.
Le marché des actions mondiales
L’indice MSCI monde tous pays (CAD) *(Indice) a affiché un rendement de 7,6 % ce trimestre, mais a perdu 12,8 % cette année.
Tous les secteurs ont dégagé de bons résultats ce trimestre, à l’exception de la consommation discrétionnaire (-3 %) et des services de communication (0 %). Le premier secteur a été freiné par deux entreprises ayant bénéficié de la pandémie, Amazon (-27 %) et Tesla (-54 %), et le second par Alphabet (-8 %) et Meta Platform (-11 %). Le secteur des technologies de l’information (4 %) a également été à la traîne. Les dépenses exceptionnelles en informatiques des entreprises pendant la pandémie sont en train de s’atténuer.
Les ressources naturelles ont eu un prix élevé soutenu en raison de la baisse de la devise américaine. Le secteur de l’Énergie (+15%) en a profité. Dans le secteur Industriel (+15%), de nombreuses entreprises ont progressé ou ont pu transmettre des hausses de prix à leurs clients.
*L’Indice est composé d’actions de sociétés à grande et à moyenne capitalisation.
Le Fonds d’actions tous pays Lysander-Triasima (le « Fonds »)
Les ventes de titres proviennent principalement de secteurs entravés par les taux d’intérêt élevés : l’immobilier, les communications et les services publics. Le Fonds reste plus conservateur et défensif que l’indice avec un facteur Beta bien inférieur à 1,0 et affiche d’importantes surpondérations dans le secteur industriel et le secteur défensif des soins de santé, ainsi que d’importantes sous-pondérations dans les secteurs de la technologie et des services de communication, qui sont orientés vers la croissance.
L’Approche des trois piliersMC
Sur le plan quantitatif, le Fonds présente des paramètres de risque, d’attentes et de croissance des revenus et des bénéfices supérieurs à ceux de l’indice de référence. Les paramètres de valorisation et les mesures de rentabilité sont moins bons.
La tendance des actions mondiales est toujours négative, mais s’approche d’un stade de mouvement latéral. Inversement au troisième trimestre, le facteur Valeur a largement surpassé l’indice, tandis que les facteurs Momentum et Croissance ont affiché des résultats inférieurs.
La contexte fondamental des actions a cessé de se détériorer. Les attentes en matière de rentabilité sont en baisse, mais la stabilité récente des taux d’intérêt à long terme compense largement ce phénomène. Néanmoins, les perspectives restent mauvaises à court terme.