L’économie
L’influence de la COVID-19 sur l’activité économique est désormais négligeable sauf en Chine, récemment, en raison de fermetures liées à leur politique de zéro COVID.
L’inflation a encore augmenté dans les pays avancés, surprenant la plupart des observateurs. L’une des principales raisons est l’accroissement de la richesse des ménages au cours des deux dernières années qui a mené à une forte augmentation des achats de biens. Les autres causes incluent le resserrement du marché du travail et les perturbations dans la chaîne d’approvisionnement.
Les banques centrales ont maintenu leurs politiques monétaires expansionnistes trop longtemps et doivent maintenant procéder à un rattrapage en relevant considérablement les taux d’intérêt à court terme. Les taux à moyen et long terme ont également continué de grimper au cours du trimestre.
La guerre en Ukraine se poursuit, limitant l’offre et augmentant l’inflation de l’énergie en Europe et des denrées alimentaires.
La croissance ralentit dans la plupart des pays en raison des répercussions de l’inflation et de la baisse du revenu réel disponible. Certains pays avancés ont commencé à montrer des signes de récession à la fin de ce trimestre.
La cible de référence du rendement
La cible de référence du rendement (la référence utilisée pour calculer les frais liés au rendement payables par le Fonds) a eu un rendement de 1,1 % ce trimestre. Elle est dérivée du rendement de l’indice FTSE Canada 91 jours, plus 3 % par an, avec un plancher de 4 %.
Le marché des actions mondiales
L’indice MSCI monde tous pays (CAD) (MSCI ACWI)* est représentatif des secteurs auxquels le fonds est exposé. Il est composé de titres de participation de sociétés à grande et moyenne capitalisation des marchés développés et émergents du monde entier. Il a perdu 13,0 %.
La faiblesse a été généralisée, tous les secteurs affichant un rendement négatif. Les principales causes sont l’inflation élevée et la hausse des taux d’intérêt menant à une compression des multiples. La baisse des profits n’est pas une préoccupation puisque les estimations des bénéfices pour 2022 sont toujours en hausse.
Les pires secteurs ont été ceux des technologies de l’information (-19 %) et des services de communication (-16 %) en raison de la hausse des taux d’intérêt qui a réduit les valorisations élevées des titres de croissance, ainsi que les secteurs cycliques des matériaux (-17 %) et de la consommation discrétionnaire (-18 %).
Les secteurs qui ont enregistré les meilleurs résultats sont l’énergie (-2 %), les services publics (- 4 %) et les biens de consommation de base (-3 %), ces deux derniers ayant des caractéristiques défensives.
Le Fonds d’actions tous pays Lysander-Triasima (le « Fonds »)
Le rendement du Fonds a été entraîné au deuxième trimestre par la chute libre des marchés boursiers. Les positions courtes ont contribué le plus au rendement absolu, tandis que les positions longues ont enregistré un recul.

Pour profiter de la tendance baissière du marché des actions, les positions courtes ont été maintenues près de leur maximum réglementaire de 50 %, représentant en moyenne 46 % de la valeur marchande du portefeuille du Fonds.
L’exposition cyclique du Fonds a été réduite au cours du trimestre, les pondérations dans les secteurs de l’énergie et des matériaux ont été réduites. Cette réduction a été partiellement compensée par des achats, à la fin du trimestre, dans les secteurs cycliques de l’industrie et de la consommation discrétionnaire, qui étaient tous deux à découvert. À l’inverse, la pondération des secteurs défensifs et stables de la consommation de base et des soins de santé a été accrue.
L’Approche des trois piliersMC
Sur le plan quantitatif, en combinant les positions longues et courtes, le portefeuille du fonds présente une meilleure exposition aux paramètres et aux facteurs par rapport au MSCI ACWI, à deux exceptions près. Le niveau de rentabilité est équivalent et la croissance des revenus est plus faible.
La tendance négative du marché mondial des actions s’est poursuivie ce trimestre. Les facteurs défensifs tels que les dividendes, la valeur et la rentabilité ont des rendements supérieurs aux facteurs de croissance et de volatilité.
La détérioration du contexte fondamental des actions mondiales s’est poursuivie en raison de l’inflation élevée et de la hausse des taux d’intérêt. Le ralentissement des économies et la baisse des bénéfices attendus des entreprises laissent présager de mauvaises perspectives des marchés développés et émergents à court terme et pour 2022.